Confessions d’une jeune maman : 5 choses inavouables sur mon début de maternité

Les premiers mois avec un nouveau-né sont intenses et riches en découvertes. Nous apprenons à connaître notre bébé, ce petit être que nous avons aimé intensément dès la première seconde. On se découvre également dans un nouveau rôle : celui de parent. Chaque jour, on apprend, on essaie, on hésite, on recommence.

Un jour, j’ai lu un article de blog d’une jeune maman en mode confession, et ça m’a fait un bien fou de savoir que je n’étais pas la seule à galérer/stresser/douter/fatiguer ! Je me suis dit que ce serait bien de faire pareil à mon tour sur le blog. Si cela peut faire sourire, rassurer ou déculpabiliser au moins un parent, j’aurai atteint mon objectif 🙂

Voici 5 choses inavouables sur mes premiers mois en tant que maman !

  • Je n’ai jamais donné le bain seule les 2 premiers mois (quand nous utilisions la petite baignoire).

Devoir la tenir d’un bras et la laver de l’autre, ça me faisait vraiment trop peur ! J’avais peur de la catastrophe : la lâcher et qu’elle se noie (oui oui, je suis tout à fait raisonnable et mesurée dans mes peurs ahah). Et puis je dois avouer que se retrouver tous les 3 le soir à l’heure du bain, c’était aussi très agréable, un vrai moment de partage qui faisait du bien à tout le monde.

  • Après l’accouchement, pendant quelques semaines, j’étais très fatiguée le soir. Je m’endormais immédiatement et si profondément qu’une nuit, je n’ai même pas entendu qu’Emma hurlait, Benoît a géré tout seul. Je me suis sentie tellement coupable !

A un moment donné, j’ai même atteint un tel point de fatigue que Benoît m’a proposé de gérer seul pendant une nuit et de me laisser dormir dans la chambre d’amis. Ca m’a vraiment soulagée, j’ai pu récupérer et repartir de plus belle. J’ai d’ailleurs pu faire la même chose à mon tour pour lui quelques semaines après. C’est un vrai soulagement physique mais aussi moral !

  • Pendant ses premiers mois de vie, Emma avait beaucoup de mal (et même n’arrivait pas) à s’endormir la journée ailleurs que dans mes bras. Un jour, elle est tombée de fatigue dans le Cocoonababy (une des rares fois où elle a dormi dedans !) alors qu’elle venait de faire la grosse commission… Je n’ai pas eu le courage de la réveiller, j’ai préféré la laisser dormir avec sa couche sale.
  • Le premier mois/mois et demi a pour moi été difficile, moralement et physiquement. J’ai eu une période post-partum assez sombre, j’ai beaucoup pleuré. Je n’étais pas encore totalement remise de l’accouchement, les hormones me jouaient des tours et je ne faisais rien d’autre de mes journées que porter Emma (impossible de la poser sans qu’elle hurle). Je marchais dans toute la maison pour la bercer et l’endormir.

A cette période, tout le monde me disait : « profite de ces moments, ça passe vite, tu ne les revivras pas, c’est merveilleux ». Mais à l’époque, je ne rêvais que d’une chose : que cette période soit derrière moi. Aujourd’hui, je ne la regrette pas du tout, bien au contraire ! Oui, j’ai profité de mon bébé tout petit, je l’ai regardée pendant des heures, mais je profite bien plus aujourd’hui.

  • J’ai douté de TOUT et beaucoup culpabilisé ! J’avais peur de mal faire, trop faire, ne pas assez en faire, bref : j’ai eu du mal à prendre mes marques et à suivre mon instinct. Je m’en voulais de trouver ça difficile et de craquer parfois, alors qu’on était si chanceux de l’avoir à nos côtés après des années d’attente.

Les réseaux sociaux n’aident pas dans ces cas-là, car on y voit bien plus des familles parfaites et heureuses que des confessions sur les moments difficiles. J’ai tendance à me comparer aux autres, ce qui ne m’aidait clairement pas à prendre confiance en moi. D’ailleurs, moi-même je ne vous ai pas montré tous les moments difficiles ; j’en ai partagé quelques-uns, mais j’ai volontairement limité.

C’est fou, ce petit bébé, on l’attend pendant 9 mois puis il débarque dans nos vies, on l’aime si fort et en même temps on essaie de le comprendre et on apprend à le connaître un peu plus chaque jour. Ce n’est pas évident de gérer tout de suite, en tout cas moi il m’a fallu un peu de temps pour prendre confiance… et accepter que je ne peux pas tout maîtriser ! 🙂

Voilà quelques confessions sur mes débuts en tant que maman ! Si aujourd’hui j’ai décidé d’en parler sur le blog, ce n’est pas pour me plaindre du passé ou pour effrayer de futurs/jeunes parents, bien au contraire : c’est pour pouvoir rassurer des parents qui peuvent vivre ce qu’on a vécu.

Je me souviens que pendant les premiers mois d’Emma, j’avais l’impression que rien ne changerait jamais, qu’elle serait un bébé koala pour toujours (clairement, la fatigue n’aide pas à être objective dans ces cas-là !). Ca m’a beaucoup aidée que d’autres mamans à l’époque me disent : tout est temporaire, rien ne dure. Si vous ressentez la même chose que moi il y a quelques semaines, essayez de le garder dans un coin de votre tête. Ce n’est pas toujours facile d’être patient, mais avec le temps les choses évoluent. Et c’est un vrai cadeau fait à notre bébé que de combler ses besoins, remplir son réservoir affectif, autant qu’il le demande.

Et vous alors, qu’est-ce que vous auriez envie de confier sur vos débuts en tant que parent ? Vous aussi vous avez des « anecdotes », des choses inavouables ?

4 thoughts on “Confessions d’une jeune maman : 5 choses inavouables sur mon début de maternité

  1. Je me revois dans beaucoup de tes doutes sur le bain, la peur de mal faire. J’ai eu la chance d’avoir une petite fille qui est une vraie marmotte donc j’ai moins senti de fatigue. Elle dormait parfois jusqu’à 6h d’affilé en journée mais je culbapilisais du coup de pas m’occuper d’elle, de pas l’avoir dans les bras, de faire des gros câlins parce qu’elle aimait trop être dans son lit. Tu vas me dire complètement absurde toi qui rêvait de pouvoir la lâcher ne serait qu’un petit moment.
    Vouloir tout maîtriser, avoir la maison rangée parfaite mais qu’est ce que je me retrouve dans cela.
    Le post partum a aussi été difficile plus parce que j’ai mal vécu mon accouchement s’il s’est fini en césarienne. J’ai eu énormément de douleur après. J’ai culpabilisé parce que je n’ai pas eu le sentiment de l’avoir mise au monde, je n’ai pas pu faire de peau à peau ça c’est mon plus grand regret encore aujourd’hui. Quand elle est avec son papa elle glisse sa tête sur lui dans soin creux de tête.

    Enfin voilà voilà. Ton article est superbe. Il aide à se retrouver dedans même après.
    Merci pour tout tu es une joie à lire tous les jours

    1. Bonjour, merci beaucoup pour ton témoignage ! Je ne trouve pas ça absurde du tout, je pense que j’aurais culpabilisé pareil dans la même situation à vrai dire. On doute tellement au début, je pense qu’on culpabilise tous pour des raisons différentes. On n’est pas vraiment préparées à l’après. C’est important de pouvoir en parler, savoir qu’on n’est pas seules ça fait du bien 🥰 un grand merci à toi pour ton commentaire, qui me touche beaucoup !

  2. Bonsoir Lucie,
    Post partum compliqué, bébé ne dormait que sur le ventre et la pression des médecins, de l’entourage faisait culpabiliser bien entendu. Sans compter, les hurlements qu’on ne comprenait pas, sans pouvoir le soulager. Et tout ça qui t’amène à des idées noires …
    Quelle période difficile … situation taboue mais finalement touchent bcp d’entres nous …
    Merci pour ce partage !

    1. Bonjour Céline, merci pour ton partage ! ❤️ Je trouve que la fatigue c’est l’une des choses les plus difficiles avec l’arrivée d’un bébé… sans parler de la pression sociale/médicale et de l’avis (le plus souvent non demandé) de l’entourage ! Alors qu’au final tout ce qui compte c’est l’avis des parents, suivre notre instinct pour notre petit bout !

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